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      La réindustrialisation en France n’est pas morte

      La France a connu plusieurs bouleversements dans son histoire industrielle. Si l’industrialisation a démarré tardivement, au XIXe siècle, elle a pris un essor considérable jusqu’aux années 1970 avant de subir un sérieux coup d’arrêt à partir des années 1980. Crises économiques, choc pétrolier, et surtout délocalisations ont fragilisé l’industrie française. Cependant, malgré ces défis, le secteur n’a jamais totalement disparu.

      Aujourd'hui, la réindustrialisation de la France est un projet ambitieux et en cours, soutenu par des investissements ciblés dans des secteurs stratégiques. Ce renouveau s'inscrit dans un contexte de mondialisation et de forte évolution technologique, avec la numérisation comme moteur essentiel. Un exemple concret de cette dynamique est l'initiative France 2030, lancée en octobre 2021 par le président Emmanuel Macron, visant à transformer l'économie française, notamment à travers la transition énergétique et l'innovation technologique.

      L'importance du numérique dans la réindustrialisation

      Dans cette optique, la place du numérique est cruciale. L’Industrie 4.0, intégrant l'Internet des objets (IoT), les logiciels avancés et d’autres technologies, représente un levier majeur pour améliorer la compétitivité des entreprises industrielles. Celles qui adoptent ces technologies numériques bénéficieront d'un avantage décisif sur le marché mondial.

      Le secteur nucléaire, par exemple, bénéficie d'un soutien stratégique avec le développement de petits réacteurs modulaires (SMR), soutenus par un investissement de 300 millions d’euros pour EDF qui crée sa filiale NUWARD (abréviation de « NUclear forWARD »). Cette initiative vise à augmenter la capacité énergétique de la France tout en réduisant son empreinte carbone. Dans ce secteur, la digitalisation permet d’assurer une traçabilité optimale des données à chaque étape de la production, de la matière première au produit fini. Des solutions comme celle proposée par olome Nuclear intègrent le digital dès la collecte de la matière première, permettant à chaque acteur (du sous-traitant du sous-traitant au client final) d'accéder à la traçabilité tout en garantissant un haut niveau de sécurité.

      Le secteur automobile est également en pleine modernisation. L’objectif est de produire près de 2 millions de véhicules électriques et hybrides d'ici 2030, avec une aide de l'État de 5 milliards d’euros pour soutenir les PME dans l’adoption des nouvelles technologies et de nouveaux modèles industriels.

      Pourquoi le numérique est un atout dès la création d’une entreprise industrielle ?

      En 2024, la gestion des données devient un pilier fondamental de la transformation numérique. Selon une étude commandée par MEGA International, les entreprises gèrent en moyenne 3 pétaoctets (Po) de données, soit plus d'un million de gigaoctets (Go). Pour mieux comprendre cette dimension, prenons l'exemple des smartphones : une personne consomme environ 15 Go par mois, soit 180 Go par an. En d’autres termes, la quantité de données gérées par une entreprise en un an équivaut à ce que des millions de personnes utiliseraient en quelques années avec leurs smartphones.

      Une bonne gestion de ces données peut se traduire par des gains considérables en productivité. Voici quelques exemples de bénéfices concrets :

      1. Amélioration de la gestion de la maintenance : La digitalisation permet de simplifier le suivi des interventions et de mieux gérer le parc d'équipements. Par exemple, les clients d'olome notent un gain de temps de 15 % sur la gestion de leur parc grâce au module Equipment de son logiciel SaaS.
      2. Optimisation des stocks : Une gestion précise des stocks permet d’éviter les risques de sous-stockage ou de sur-stockage, qui peuvent entraîner des retards de livraison ou des coûts d’entreposage élevés. Les alertes automatiques proposées par olome Inventory aident à maintenir l’inventaire à jour et à réduire les erreurs humaines.
      3. Gestion du personnel : Les permis de travail, comme le CACES, doivent être suivis régulièrement. Le numérique permet de mieux gérer les affectations des employés, leur formation et la validité de leurs certifications. Les solutions comme olome People permettent un suivi complet des affectations et des qualifications.
      4. Amélioration de la communication avec les clients : Les logiciels SaaS, tels que olome Open Sharing, facilitent l’échange d’informations avec les clients, permettant un accès instantané aux modes opératoires, fiches techniques et autres documents contractuels.

      Ces solutions numériques, logiciels ERP, SaaS, GMAO ou encore GPAO, sont des outils essentiels pour les entreprises industrielles dès leur création. Si la transformation numérique est possible à tout moment, démarrer avec une stratégie digitale solide garantit la pérennité et une meilleure compétitivité sur le long terme.

      Voir ERP vs GMAO vs GPAO : Le guide complet pour les Startups, Livre blanc : Comment embarquer vos équipes lors d’une installation d’un logiciel SaaS ?

      En conclusion, la réindustrialisation de la France repose sur une forte volonté d’adaptation aux nouvelles technologies. Le numérique devient indispensable pour assurer la compétitivité des entreprises industrielles. Qu'il s'agisse de la gestion des données, de la maintenance, des stocks, ou de la gestion du personnel, les solutions numériques permettent d’optimiser la production et d’offrir des gains substantiels. Le projet France 2030 et les investissements dans des secteurs stratégiques témoignent de l’engagement de la France à rattraper son retard industriel, tout en répondant aux enjeux de transition énergétique et numérique.

      Les entreprises industrielles qui réussiront leur transformation numérique auront un avantage décisif. À l'aube de 2025, le secteur industriel français s'engage dans une nouvelle ère où l'innovation et le numérique sont les clés de son succès et de sa pérennité.