DeepSeek vs OpenAI, l’investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump, et ses grandes déclarations sur les sanctions économiques, les réformes économiques radicales dans l’Argentine de Javier Milei… L’actualité est riche en ce début d'année 2025, y compris dans l’industrie manufacturière.
Le constat de l’année 2024 est clair : l’investissement industriel dans le monde a reculé de 37 % par rapport à 2023, selon la 9e édition du Baromètre mondial des investissements industriels, réalisé par Trendeo, McKinsey et l’Institut de la réindustrialisation.
L’impact varie selon les régions : certaines connaissent une croissance, d'autres stagnent, tandis que d'autres subissent un net recul, entraînant des conséquences économiques inégales à l’échelle mondiale.
Ce déclin trouve son origine dans plusieurs facteurs. Les dernières années ont été marquées par des crises majeures telles que la pandémie et les divers conflits qui ont perturbé les chaînes d'approvisionnement et accentué une incertitude économique persistante.
Dans ce contexte, il est urgent d'agir. Certaines mesures ont déjà été prises et d'autres sont envisagées pour favoriser la croissance. En France, comme ailleurs, les interrogations fusent : quelle est notre place face à des géants comme les États-Unis et la Chine ? Où en sommes-nous au sein de l’Europe ? La réindustrialisation engagée depuis 2017 permettra-t-elle de rattraper notre retard ?
Si la crise du COVID-19 a laissé des séquelles, il est essentiel d'analyser l’évolution de la situation française à l’échelle mondiale et européenne, tout en anticipant les défis et opportunités à venir.
Pour mieux comprendre les dynamiques industrielles actuelles, il est essentiel d’analyser comment les grandes puissances économiques façonnent l’industrie mondiale.
La rivalité économique entre la Chine et les États-Unis d’Amérique alimente de nombreux débats. Les médias français en font largement écho, et pour cause : en termes de PIB, ces deux pays dominent, devançant la zone euro, selon la dernière mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale de janvier 2025.
Le secteur industriel n’échappe pas à cette compétition. Les États-Unis sont la première destination des Investissements Directs Étrangers (IDE), notamment grâce aux entreprises européennes. Le pays favorise l’installation des investisseurs étrangers avec des mesures incitatives, comme les crédits d’impôt et l’Inflation Reduction Act. Donald Trump souhaite réduire le taux d’imposition à 20 %, puis à 15 %, pour relocaliser la production industrielle.
En Asie, deux dynamiques s’opposent : la Chine continue de voir ses investissements industriels chuter (-41 % en 2024, contre -54 % en 2023), tandis que l’Inde enregistre une augmentation spectaculaire de 140 %, portée par la transformation numérique et les exportations, selon le Baromètre mondial des investissements industriels 2024.
La Chine poursuit son ambition de dominer des secteurs stratégiques comme la robotique et l’IA, avec DeepSeek. Sa stratégie agressive repose sur des subventions massives aux entreprises, permettant de casser les prix et d’accroître sa part de marché, bien que près de 30 % de ses entreprises soient déficitaires. En tant que première puissance productrice, elle a enregistré un record d'exportations en 2024 (+7,1 %), selon les déclarations d’un porte-parole des douanes chinoises lors d’une conférence de presse en janvier 2025, rapportées par La Tribune.
Ces stratégies diffèrent de celles mises en œuvre sur le Vieux Continent, qui tente de tenir la distance face à ces géants.
Hors Union européenne, les tendances divergent :
Dans l’UE, les investissements étrangers ont progressé de 10 % à 12 % entre 2023 et 2024. L'Europe se distingue par son avance en R&D et sa politique environnementale stricte. La transition écologique et numérique est une priorité, avec l’adoption du Règlement pour une industrie Zéro Net en 2024.
Selon le site de l’Union européenne :
« Investir dans la recherche et l’innovation, c’est investir dans l’avenir de l’Europe. Ces investissements permettent à l’Europe d’être compétitive à l’échelle mondiale, de conserver son modèle social unique et d’améliorer le quotidien de millions de personnes. »
À l'échelle des États :
Tout comme son partenaire allemand, la France connaît des turbulences qui l'obligent à se remettre en question.
La France est le 5e acteur industriel mondial et le 3e en Europe. Selon bpifrance, 70 % de ses exportations proviennent de l'industrie. Pourtant, certains secteurs, comme l'aérospatial et l'automobile, ont souffert en 2024. D’autres, comme l’aéronautique, sont stratégiques pour l’économie française.
Pour faire face à ces difficultés, le gouvernement mise sur une politique ambitieuse de réindustrialisation. En octobre 2021, le Président de la République, Emmanuel MACRON, dévoile le plan d’investissement France 2030. L’Etat français veut redynamiser son secteur industriel, qui représente, à lui seul, près de 17% du PIB selon les données de la Banque Mondiale.
Doté de 54 milliards d’euros déployés sur 5 ans, la France veut développer sa compétitivité industrielle et les technologies d’avenir.
Voir article de blog : La réindustrialisation en France n’est pas morte
Dans cette dynamique, un tissu de startups innovantes émerge dans le domaine du nucléaire, avec des entreprises comme Jimmy Energy, Calogéna , Stellaria et Naarea. Ces acteurs développent des technologies de nouvelle génération, capables de révolutionner le secteur de l'énergie.
La course à l’IA n’a pas épargné la France. Le Chef de l’Etat a annoncé un investissement de 109 milliards d’euros dans les prochaines années. L’IA manufacturière trouve peu à peu sa place, et les projections estiment que ce marché atteindra 230,95 milliards d'euros d’ici 2034 au niveau mondial, selon Precedence Research.
Face à ces défis, l'industrie française doit accélérer sa transformation, innover et attirer des talents pour rester dans la course face aux grandes puissances industrielles. Les opportunités sont nombreuses, et la France dispose des atouts nécessaires pour s'imposer dans l'industrie du futur. Cependant, les dernières déclarations du Président Donald Trump, concernant les taxes sur les produits de l’Union Européenne créent un climat d’incertitude.
Plus globalement, la transition numérique représente toujours un enjeu stratégique majeur en France. Pour rester compétitive face à des géants comme la Chine, la France doit augmenter sa productivité et renforcer son indépendance technologique.
olome se positionne ainsi comme un acteur clé de cette transformation numérique, en proposant des solutions qui facilitent la gestion opérationnelle des entreprises de secteurs stratégiques de l’industrie, tels que le nucléaire et de l’agroalimentaire. Déterminant pour la compétitivité, olome aide à accélérer ce qui représente un frein actuel au développement de la filière industrielle. Le tournant vers le numérique, l’IA et l’automatisation ne sont plus une option pour rivaliser avec des pays comme la Chine ou les États-Unis d'Amérique.
Dans un monde en pleine mutation, l'industrie française se trouve à un tournant. Les déclarations du Président de la République française lors de son allocution du 5 mars 2025 peuvent créer le doute avec un discours rappelant la situation instable dans laquelle se trouve l’Europe. Il annonce l'avènement d’une “nouvelle ère” et appelle à se préparer aux changements car, selon le Chef de l’Etat, “les solutions de demain ne peuvent plus être les habitudes d’hier".
Entre compétitivité, transition écologique et numérique, réindustrialisation, armement, les défis sont nombreux. Riche en rebondissements, l’actualité rappelle les connexions et interdépendances entre les régions du monde. Les ambitions se heurtent à des incertitudes économiques et géopolitiques. La concurrence accrue des États-Unis et de la Chine, les tensions commerciales et les défis liés à l’attractivité des talents obligent la France à redoubler d’efforts pour rester un acteur majeur de l’industrie mondiale.
Pourtant, les opportunités existent : l'innovation technologique, les investissements stratégiques et le positionnement sur des marchés d’avenir offrent des perspectives prometteuses. Comme pour les secteurs aéronautiques et armement.
Dans ce contexte, des solutions comme celles proposées par olome prennent tout leur sens. En facilitant la transition numérique et la gestion opérationnelle des entreprises industrielles, elles permettent d’améliorer la productivité, la traçabilité et l’efficacité des processus.