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L'industrie 4.0 : La gestion des compétences et la transformation industrielle

Rédigé par olome | 19 déc. 2024 13:00:31

Ces dernières semaines, le secteur industriel a fait couler beaucoup d’encre. Entre réindustrialisation, désindustrialisation, créations, fermetures, recrutement, formation, et bien d’autres sujets, les articles n’ont pas manqué. olome a communiqué sur ces questions.

Voir La réindustrialisation en France n’est pas morte

Derrière ce secteur stratégique, pilier de l’économie française, se trouvent des personnes. Les salariés de l’industrie sont les maillons cruciaux qui font vivre l’entreprise. Sans eux, la machine s’enraye. Sans eux, l’entreprise cesse d’exister. Leurs savoirs et leurs compétences constituent l’essence même de l’industrie.

La formation d’un salarié demande du temps, de l’argent et de l’énergie. C’est un investissement majeur. Chaque départ représente un coût car il est difficile de récupérer l’expérience acquise. Prendre soin des employés est primordial. Ils sont un levier essentiel à la croissance.

Un bon recrutement n’est que la partie visible de l’iceberg. Fin novembre, la DGE (Direction Générale des Entreprises) organisait un webinaire sur le recrutement et la formation dans la filière nucléaire. Ce rappel souligne l’importance d’avoir des employés bien formés et compétents.

Une étude menée par l’IBET, l’Industrie du Bien-Être au Travail, révèle que le coût du désengagement par salarié et par an est de 14 580 € soit plus 1 M € sur 7 ans pour 10 employés. Selon le Centre Inffo, “pour les salariés se formant dans le cadre de leur entreprise, le coût unitaire moyen d'une formation bénéficiant d'un financement public ou mutualisé s'élève à 622 euros en 2022”. La gestion des compétences est un défi majeur. Elle peut devenir un outil stratégique dans la gestion des budgets d’une entreprise si elle est bien maîtrisée. Elle peut ainsi réduire le coût caché lié au désengagement du personnel souvent causé par une absence ou une insuffisance de formation.

Dans un monde où tout évolue rapidement, faire progresser son personnel au même rythme que les transformations technologiques, particulièrement dans l’industrie, est crucial pour rester compétitif et survivre.

Comprendre les compétences de ses collaborateurs permet non seulement de cerner leurs connaissances, mais surtout d’ajuster les formations à leurs besoins spécifiques.

Certaines professions industrielles requièrent des qualifications spécifiques et des exigences de conformité. Par exemple, les métiers de la soudure demandent une maîtrise technique dans des domaines comme la mécanique, l’électricité ou la métallurgie. Avec l’industrie 4.0 ce métier évolue rapidement et ses modes de travail sont transformés. Des qualités générales comme le sens du détail, le travail en équipe ou la gestion des délais sont tout aussi indispensables.

Le secteur industriel est également marqué par les permis et CACES, nécessaires pour opérer certaines machines. Ces certifications doivent être renouvelées à des dates précises, qui varient selon les employés. L’employé A n’aura pas la même date que l’employé B ni, parfois, le même permis. La gestion de ces échéances, qui diffèrent parfois même au sein d’une équipe, est un enjeu de taille.

Enfin, l’industrie 4.0 a révolutionné tous les secteurs. De l’agroalimentaire au nucléaire, le numérique s’impose en modifiant tout sur son passage. La gestion des compétences et habilitations n’échappe pas à cette transformation.

Des outils comme olome People sont d’une aide précieuse. Des tâches comme la gestion des collaborateurs, la gestion documentaire, l’attribution d’équipement ou encore le suivi des formations et certifications sont facilitées. Il est plus simple de se préparer aux audits grâce à un export des documents requis et à la traçabilité des modifications.

Dans l’agroalimentaire, secteur particulièrement exigeant en termes d’hygiène et de manipulation des éléments, le spider map va permettre d’identifier le niveau acquis pour chaque formation. Il devient possible de déterminer s’il existe un besoin de renforcement, qu’il soit individuel ou collectif. Cette fonction met en lumière les points forts ainsi que ceux à améliorer.

Parmi les solutions numériques, olome People va plus loin en impliquant activement les salariés dans la gestion de leurs compétences. Grâce à leur tableau personnel et à la vue collaborateur, les employés peuvent suivre leurs progressions et s’auto-former de manière autonome. Les managers sont responsabilisés et plus impliqués dans la montée en compétences des équipes. Ils peuvent rapidement identifier les points de frustration et débloquer les situations sur de possibles évolutions.

Parce qu’il est parfois difficile de révéler les talents cachés, ces outils facilitent la mobilité interne en optimisant la gestion des carrières. Plus les compétences sont mobilisées de manière pertinente, plus l’entreprise maximise son efficacité et sa performance globale.

En alignant les besoins des employés et de l’entreprise, ce type d’outil favorise l’évolution conjointe, préserve la compétitivité et garantit l’employabilité. Il contribue donc à l’épanouissement du secteur industriel français.